LE SÉCHAGE
Ce premier procédé thermique est fondamental avant toute transformation. Il
consiste à abaisser le taux d’humidité du bois en le maintenant dans une ambiance
ventilée, contrôlée en humidité et en température, pendant une période de une à
trois semaines. Avec un taux d’humidité des bois abaissé aux alentours de 16 %, il
permettra de réduire sensiblement les phénomènes de tuilage, de coulées de résine
et de fentes des lames profilées.
L’ÉTUVAGE
Il consiste à maintenir le bois dans une ambiance inférieure à 100°C et saturée en
humidité pendant trois semaines. Ce procédé lui confère une coloration brunâtre
et homogène dans la masse, une conservation de la résistance mécanique et des
propriétés intrinsèques de chaque essence.
TRAITEMENT AUTOCLAVE
Le procédé d’imprégnation en autoclave sous vide et sous pression. Le principe de ce
procédé est de remplir toutes les cavités du bois de produit / de solution de traitement
du bois. D’abord, le bois, prêt à être imprégné, est ventilé à l’aide d’un vide très
fort puis le produit de traitement du bois est ajouté, sous maintien du vide, et, par
surpression, pressé profondément dans le bois.
Pour terminer, en règle générale, un procédé rapide d’ « après-vide » est effectué,
pour obtenir une surface plus sèche, après utilisation des produits de traitement du
bois hydrosolubles.
LA THERMO-STABILISATION
Respectueuse de l’environnement, elle n’utilise aucun adjuvant chimique et produit
pétrolier. Elle consiste à chauffer progressivement le bois aux alentours de 200°C
tout en alternant montée en température et phase de ré-humidification. Ce traitement
thermique à haute température est bien adapté aux essences telles que le Pin ou
l’Épicéa. Ce procédé confère une stabilité exceptionnelle aux lames. Les variations
dimensionnelles sont réduites de façon signiicative avec une réduction sensible du
tuilage, de la résine et du retrait. Il apporte une couleur brune homogène dans la
masse. La thermo-stabilisation B (215°C) pour le bardage et les lames de terrasse
modifie naturellement la composition des cellules du bois, améliorant nettement sa
résistance aux agents de dégradation biologique et insectes ; ce qui lui confère une
aptitude d’utilisation en classe de risque 3.